Pour beaucoup, la voiture est un bien nécessaire, objet choyé ou utile. Moyen de transport convoité dès la majorité, il semble le sésame, comme un diplôme, pour pouvoir trouver un travail.
Pourtant la voiture est un bien récent, sa démocratisation en a fait un des pilliers de l’économie, comme le bâtiment. Elle est devenue autant le symbole de la société de consommation que celle de la production. On comprend mieux la réticence qu’accompagne les préconisations de réduire son utilisation.
Il va falloir pourtant s’en défaire mais cela n’est possible qu’en ayant une véritable politique des transports en commun. Dans notre département étendu et rural, la seule politique urbaine de transport ne peut suffire. Le réseau départemental doit aussi jouer un rôle concomittent. Il faut permettre un véritable service qui puisse remplacer l’usage du véhicule personnel ou tout au moins réduire son usage. Le déplacement d’un lieu à l’autre doit être rendu possible. Cet effort aura un quadruple impact : 1) environnemental par un réduction des émissions de CO2; 2) insertion : en permettant la mobilité à ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter un véhicule ; 3) Circulation : en évitant les embouteillages ; 4) Sécurité : en réduisant les moyens de transports individuels on réduit les risques.
Toutefois, cette mutation prendra du temps et en attendant il faut aussi offrir des infrastructures de qualité. Une voirie entretenue doit permettre une circulation sécurisante dans notre département. Un soutien aux parking relais doit permettre un accès aux villes mais aussi des lieux-relais pour le développement du covoiturage.
Notre département doit accompagner cette mutation et, une fois élus sur le canton Niort-Est nous serons vigilents pour que de véritables orientations soient mises en oeuvre.
Patrick Delaunay & Gaëlle Mangin - Avec vous 